Les terres glacées de Murthynn.

[HRP]Bha, ça permet de passer le temps. [/HRP]

Hop :

Dusty n'a pas de nom de famille, il est né dans des massifs de Murthynn, Trouvé et élevé par des sorcières des glaces depuis son tout jeune age, il maîtrise la magie de glace (Oui, en RP c'est mon pouvoir préféré) et sait comment survivre et se repérer dans ces milieux désolés et hostiles, il a cependant un mauvais point de vue des habitants du bas, comme il dit. Ses mères voyaient le monde extérieur comme un piège prêt à se refermer sur vous à tout instant.

Dusty n'a donc aucune connaissance en ce qui touche la culture et le mode de vie à ce jour. Il sait cependant s'occuper tout seul de sa survie et de son petit confort, d'une personnalité arrogante et hautaine, il se voit comme le prince des glaces.

Dusty connaîtra (Si tu me le permets) la capitaine lors d'une excursion en ville, n'ayant pas connaissance des lois il ne comprenait pas que geler les personnes qui l'embêtent était interdit, elle lui promit de le tirer de la prison de la ville en échange de son existence, ne comprenant pas la nature du marché, Dusty s'est retrouvé membre d'équipage du bateau. Son éducation est à faire et ses talents magiques à polir. Dusty voit donc la capitaine comme une divinité au dessus de ses mères, les autres ne sont que simples paysans à ses yeux.

Choses à savoir :

Dusty ne le sait pas encore, mais il a besoin d'une paire de lunettes, il est Myope.

Son pouvoir consiste à contrôler l'eau qu'il y a dans l'air pour façonner des constructions de glaces, il peut reproduire n'importe quoi du moment qu'il l'a vu dans sous tous ses angles où facilement imaginé les autres angles.

Ses habits sont ceux d'un majordome, ordre du capitaine, une tenue correcte exigée pour le "Sauvageon".

Il est petit, mais robuste.

Etant mal éduqué, il a du mal à trouver ses mots et parle de manière simple avec une intonation d’aristocrate, dyslexie ? Pour l'exemple :
"Mais bien sûr mon très cher, une chaussette aux pommes pour manger ce matin !"
Ici, il ne connait ni le mot "petit déjeuner" ni le mot "Chausson-aux-pommes".

Voili-voilou.

Ruckh se tenait droit comme un i. Droit, il l'était. Vertical, non. Ses pieds étaient joints sur le pont, mais son corps penchait sur le côté d'une bonne quinzaine de degrés. Il faisait ça souvent, jouant avec les limites de son propre équilibre comme si la houle et les remous n'avaient aucune importance.
Derrière lui, Orac et Nathlyen avaient cessé de s'intéresser à lui. Leur pari visant à savoir si Ruckh s'affalerait ou non sur le pont était momentanément suspendu par leur contemplation des rives glacées de Murthynn.
Ruckh n'en avait cure. Il regardait un cordage, et les différents éléments du chanvre séché qui se tordaient avec les mouvements de l'environnement. Il y avait des rythmes, avant-arrière, arrière-avant. Une répétition toujours différente, mais toujours semblable.

Il fut tiré de ses analyses lorsqu'il chuta brusquement sur la rambarde. Le navire venait de heurter la glace, et les trois quarts de l'équipage étaient à terre. Orac jura :
- Ça compte pas. C'est le choc qui l'a déséquilibré, pas lui-même.
Pendant que Nathlyen commençait un débat houleux avec son compagnon, Ruckh agrippa un montant de ses longs doigts fins et se redressa sans user de ses jambes. Il oscilla quelques secondes avant d'adopter une posture ancrée. Puis il se tourna vers la terre, pencha la tête sur le côté à la manière d'un lézard et attendit.

Anthropia beugla. Un observateur attentif aurait pu voir un changement subtil dans la crispation de Ruckh. Il se mut alors de manière fluide et rapide, comme s'il flottait sur le sol, comme s'il n'était pour les vents gelés qu'un fétu de paille qui par un quelconque miracle trouverait son chemin malgré qu'il soit balloté de partout. Il bourra deux coups de bottes aux deux hommes à ses côtés, les sortant de leur chamailleries, et couru fixer des amarres avant même que ses subordonnés n'ai pu se retourner pour répondre un irrespectueux "ouais sergent...".

La capitaine avançait déjà pour se préparer à débarquer. Il était temps de se remettre au boulot.

[HRP]Heu, je pense que c'est Longue-vue ! Un"E" Longue-vu"E"    [/HRP]
Dusty, s'étant fait peigné le matin même pour sembler plus civilisé par ordre de la capitaine se mit les cheveux en bataille, et grimpant aux cordages comme un singe, il rejoignait le groupe.

Sur le pont se tenait Jeanne Ambrose, une jeune femme qui venait d'au-delà des montagnes de Murthynn à l'air sévère et fermé.
 Elle portait sur tout et tout le monde un regard hautain, gardait une posture d'une droiture presque incroyable et ne décochait jamais un sourire. Pour tout dire, son air rude la vieillissait d'une bonne dizaine d'années.
  Elle restait sans cesse dans le silence, ou, quand elle parlait, elle le faisait peu mais avec une infinie politesse, un air encore plus grave qu'à l'habitude gravé sur le visage.
  Ses yeux gris, et légèrement en amande, ne quittait jamais l'océan, la glace ou les terres désolées qui s'offraient devant elle tendit que le vent fouettait ses cheveux bruns et abîmés.
  Elle ne bougea pas d'un pouce, ni quand le bateau s'écrasa contre la glace, ni quand la capitaine hurla à son équipage de "s'activer".
 
  En réalité, on ne savait pas trop ce qu'elle faisait là. Elle ne le savait pas non plus.
  Mais lorsqu'elle avait rencontré la capitaine, elle avait immédiatement accepté d'embarquer, ce qui ne lui ressemblait pas puisqu'elle réfléchissait durant des heures et des heures à chacun de ses actes, passés ou à venir.